En 2016 Eco TLC, l’acteur principal du recyclage textile en France, recensait 210 000 tonnes de matière textile collectées, vêtements, linges et chaussures confondues. Un gâchis affolant lorsqu’on le compare au poids de 21 tours Eiffel.

 

Alors que nous achetons 60% plus de vêtements qu’il y a 15 ans, nous les conservons aussi 2 fois moins longtemps. Cette consommation immodérée du textile, initiée par les grandes marques de fast-fashion et valorisée aujourd’hui par la majorité des enseignes de prêt-à-porter, font de l’industrie du textile la 2ème industrie la plus polluante après celle des énergies fossiles.

Tandis que nous jetons massivement les vêtements dont nous ne voulons plus, le marché du recyclage se développe à grande vitesse, mais la progression à réaliser reste immense.

Aujourd’hui, notre capacité à recycler effectivement les déchets textiles est limitée

Recyclage, n.m. : Ensemble des techniques ayant pour objectif de récupérer des déchets et de les réintroduire dans le cycle de production dont ils sont issus. (Larousse)

À la différence du verre ou du plastique qui sont des matériaux recyclables à l’infini, le recyclage des TLC – Textiles, Linge de maison et Chaussures – est un processus compliqué qui n’a pas encore été totalement résolu.

Selon Circle Economy – une coopérative sociale soutenant les initiatives vers des modes de production circulaires – uniquement 0,1% de l’ensemble des textiles collectés en Europe sont retransformés en matières premières.

Tout au long de la chaine de production textile, les fibres qui composent nos vêtements sont souvent mélangées à d’autres sortes de fibres et subissent une multitude de transformations chimiques qui les éloignent de leur état originel. À ce jour, peu de technologies permettent de séparer les différents composants d’un tissu afin de retrouver ses fibres premières et certainement pas à grande échelle. Le cout élevé et la difficulté technique des procédés existants en font une solution difficilement envisageable pour les industriels du secteur.

Mais alors que deviennent nos vêtements usagés ?

« Cela ne sert à rien de collecter du textile, si les opérateurs de tri ne savent pas quoi en faire. » Jean Paul Dupuy, Ingénieur spécialisé des TLC à l’ADEME (Le Parisien, 2013)

Si nous ne sommes pas encore proche d’atteindre une production circulaire parfaite dans le secteur du textile, déposer ses vêtements usagés dans une benne de collecte textile est loin d’être obsolète.

En France, l’organisme privé Eco TLC, agréé par l’État, soutient l’ensemble du réseau de recyclage des TLC. Financé par les contributions de chaque metteur en marché de l’industrie depuis 2007, Eco TLC supervise la prise en charge des déchets textiles, de la collecte aux opérateurs de tri en passant par le développement de matières et produits éco-conçus.

En bref, voici par quoi passe notre T-Shirt lorsqu’il est jeté dans une benne de recyclage :

Avec seulement 1/3 des vêtements déposés qui seront collectés et 45% des vêtements collectés qui seront recyclés, le processus industriel du recyclage textile en est à ses balbutiements. Le manque de communication autour de cette problématique ainsi que le peu de moyens logistiques, financiers et technologiques accordés à la revalorisation des déchets textiles font de la filière une entité encore méconnue par les individus et peu considérée par les industriels.

En attendant le progrès, il faut agir.

Pour tenter tant bien que mal d’enrailler le désastre, des solutions alternatives doivent être envisagées.

Chez CrushON nous pensons qu’il existe suffisamment de vêtements sur terre pour ne pas avoir à en recréer de nouveaux. Nous misons tous sur la mode vintage pour redonner une seconde vie aux vêtements.

Le problème ? Le marché du vêtement d’occasion en France manque de visibilité. A l’ère du digital, peu de friperies disposent d’un site internet pour afficher leurs produits de manière transparente. Et il faut le dire, peu de consommateurs font l’effort de se déplacer en magasin pour chercher la perle rare sous des montagnes de vieilleries.

Conséquence ? Les friperies et magasins de seconde-main sont saturés de vêtements qu’ils ne sont pas en mesure d’écouler. Ainsi, ¾ des vêtements considérés comme à nouveaux portable par les centres de tri textiles seront envoyés à l’étranger, vendus ou non, puis incinérés par manque d’infrastructures dédiées au recyclage.

Pour redynamiser le marché du textile d’occasion nous pouvons rendre le vintage visible et désirable par tous.

Chez CrushON nous souhaitons transmettre une vision moderne du vintage, loin des étagères poussiéreuses ou s’entassent les jupons de grand-mère. Pour cela, nous travaillons avec des friperies locales qui sélectionnent chaque pièce avec gout et attention pour que vous puissiez rafraichir votre garde-robe sans regrets ni culpabilité.

Bien plus qu’un simple choix budgétaire, nous souhaitons que les vêtements de seconde-mains deviennent un premier choix stylistique et un achat militant !

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