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In the course of their scientific work, they proved that nitric oxide NO is actively involved in the regulation of blood faastpharmacy.com pressure and has a relaxing effect on smooth muscle cells contained, for example, in the walls of blood vessels, resulting in the expansion of blood vessels and increased blood flow.
La Fast Fashion regroupe toutes les enseignes et les marques vestimentaires qui ont pour caractéristique un renouvellement, le plus rapide possible, des collections. Leur but est de traduire dans les meilleurs délais les tendances modes inspirées des marques de luxe et donc d’imiter ces tendances tout en les rendant accessibles au grand public.
Bien entendu, cela implique une réactivité maximale de la part de la marque dès l’apparition d’une nouvelle tendance, mais aussi un renouvellement des collections de Fast Fashion à un rythme frénétique. Tous les mois, voire toutes les deux semaines, les collections sont renouvelées en magasin, incitant ainsi le consommateur à sans cesse renouveler sa garde-robe.
Le consommateur achète sans limite pour désespérément essayer de suivre la tendance. Résultat : un français ne porte en moyenne que 30% de sa garde-robe. Le reste finit au fond du placard et prend la poussière !
Au total, cette industrie représente un chiffre d’affaire de 1 440 milliards de dollars chaque année.
Comme l’a si bien dit Lucy Siegle, « fast fashion isn’t free. Someone, somewhere is paying ». En effet, la fast fashion a ses victimes que la plupart des consommateurs ignore. Les victimes, ce ne sont pas les fashionistas qui dépensent sans compter, ou le client mécontent qui se retrouve avec un trou dans son pull tout neuf ! Non, ce sont des petits ouvriers que l’on entasse dans des bâtiments insalubres pour les faire travailler plus de 10h par jour, à l’autre bout du monde.
Lieux de travail plus qu’insalubres, revenus dérisoires, ces petites mains de la mode n’ont aucun droit. Elles sont traitées de façon inhumaine, exploitées pour fabriquer nos vêtements. Mais ce n’est pas le seul problème de la Fast Fashion…
Les conséquences de la Fast Fashion ne s’arrêtent pas là. Non content de dégrader l’humain, l’industrie textile détruit également l’environnement. Sur le podium des industries les plus polluantes au monde, celle de la mode se place en deuxième position, devancée par l’indétrônable industrie pétrolière.
Eh oui ! L’industrie textile possède un palmarès dont elle est loin de se vanter. Elle déverse des quantités astronomiques de produits chimiques dans la nature, consomme des volumes exorbitants d’eau pour le processus de fabrication (2 700L pour la production d’un unique t-shirt, 7 000L pour celle d’un jean !), utilise des OGM et peut être tenue pour responsable de 10% des émissions de CO2.
N’oublions pas également que l’on considère qu’un vêtement issu de l’industrie de la fast-fashion va être porté en moyenne 5 fois, pour une durée de vie de 35 jours. La mode est devenue jetable. Par conséquent, l’impact environnemental de la Fast Fashion est désolant.
On détruit la planète par amour pour les tendances éphémères, par passion de la nouveauté. Les consommateurs courent derrière une apparence idéale, celle qui se rapproche le plus de leur idole ou de la marque de luxe qu’ils ne peuvent s’offrir. Ils tombent dans le cercle infernal du perpétuel renouvellement des tendances, pour le plus grand plaisir des grandes industries de la Fast Fashion…et de leur portefeuille !
Vous pensiez que le recyclage textile allait sauver la mise ? Malheureusement, on en est encore loin… A peine 0,1% des vêtements récoltés au travers d’œuvres caritatives ou de container de recyclage sont réellement recyclés. Sachant que l’Union Européenne produit 5,8 millions de tonnes de déchets textiles chaque année et que 70% de ces déchets finissent dans une décharge ou à l’incinérateur, on fait le calcul ? Oui, ça fait bien plus de 4 millions de tonnes qui se décomposent lentement dans les décharges, ou qui sont brûlés par souci d’optimisation de la place.
Même si l’on ne peut pas réellement dater la naissance de la Fast Fashion ou celle de la Slow Fashion, on peut tout de même souligner quelques faits marquants dans leur évolution.
La Slow Fashion est née d’un éveil des consciences progressif, mais surtout d’un événement qui a « secoué » les consommateurs. En effet, avant cet événement, les conditions de travail désastreuses des employés de la mode étaient peu médiatisées et l’on mettait souvent en doute la véracité des faits énoncés par quelques médias.
Il a fallu attendre l’effondrement du Rana Plaza en 2013 pour que les médias se penchent réellement sur les conditions de travail de ces employés et que les consommateurs remettent en cause la ‘bonne conduite’ de leurs marques préférées. Cette catastrophe, qui a fait des milliers de morts, a marqué les esprits et a fait le tour du monde, ébranlant au passage la belle image des marques de Fast Fashion.
C’est alors que beaucoup se sont demandé d’où venaient réellement leurs vêtements. Et pour le savoir, il n’y a rien de mieux que de poser la question…sur les réseaux sociaux ! La campagne « who made my clothes » prend de l’ampleur, la Fashion Revolution est en marche.
Depuis, de nombreuses voix s’élèvent contre les grandes marques de la Fast Fashion et réclament un système moins opaque, une transparence totale sur la provenance de leurs vêtements. Malgré ce scandale, les grandes enseignes sont restées très vagues dans leurs explications et ont préféré se dédouaner plutôt que de porter une quelconque responsabilité dans ce désastre. Les marques font l’autruche, bafouille des excuses, font des promesses et attendent que la tension retombe. Après quelques belles paroles et quelques « never again ! », les consommateurs finissent toujours par revenir.
En 2013, H&M lance une opération de recyclage textile. Contre un bon d’achat de 5€, les consommateurs peuvent venir déposer les vêtements qu’ils ne mettent plus. Bien entendu, la démarche n’est pas totalement désintéressée. La planète n’est pas la seule bénéficiaire de cette opération ! Cette collecte permet à H&M de refléter l’image d’une marque soucieuse de l’environnement mais aussi de s’assurer plus de consommation grâce aux bons d’achat distribués qui ne sont valables qu’à partir de 30€ d’achat.
Le jour où les marques de Fast Fashion prendront l’initiative de mettre en place de réelles actions éthiques et écologiques, sans que ce soit l’intérêt commercial qui guide leurs décisions, alors le monde de la mode aura fait un grand pas en avant.
S’habiller éthique et écologique coûte cher. C’est du moins l’idée reçue la plus répandue à propos des modes de consommation plus propres. On est alors bien tenté de ne pas réellement chercher d’alternatives à la Fast Fashion.
Pourtant, les initiatives ne manquent pas. Et les offres ne manquent pas de diversité. Il y a bien entendu le Made In France, qui est une première (et grande) étape vers une garde-robe plus éthique et écologique. Mais il y a aussi toutes les marques écologiques et toutes les initiatives qui visent à ralentir la production de vêtements neufs.
Par exemple, les applications et sites de vide-dressing entre particuliers fleurissent (Vinted, United Wardrobe, etc. ) Pour ceux qui préfèrent le Vintage et les vêtements de qualité qui traversent les époques, il est désormais possible de se procurer des vêtements de friperies en ligne !
CrushON est une plateforme en ligne qui propose des vêtements Vintage chinés et sélectionnés par des professionnels de la fripe. Le tout, à petits prix ! On y trouve également des créateurs adeptes de l’upcycling : ils donnent un nouveau visage aux vêtements usés ou démodés.
Il y en a donc pour tous les goûts, tous les styles et surtout…tous les budgets ! Alors désormais, pas d’excuse. Le Vintage permet de se constituer une garde-robe unique, durable et à moindre prix ! S’engager dans la Slow Fashion n’est pas une question de moyens mais de volonté.
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