Pourquoi faire le choix du vintage ?
Parce qu’on a une multitude de choix, de tout les styles, de tellement d’époques différentes, d’une qualité sublime et très bien coupées !
Lorsqu’on a pas le temps ou le courage d’aller chiner, se tourner vers les boutiques qui offrent des sélections vintage, pour dénicher des pièces qui sentent bon, remises à neuf et qu’on peut porter de suite, c’est un vrai bonheur, c’est un sentiment de victoire, contrairement a ce qu’on trouve en magasin de fast fashion.
Je suis la première a adorer chiner pour mes client•e•s mais avoir la flemme de le faire pour moi et acheter chez mes collègues.
D’où ça te vient ?
Clairement de ma maman, qui nous a inculqué a mon frère et moi la notion de la qualité et non de la quantité dans les achats vestimentaires.
J’ai aussi la chance d’être née dans les années 80. J’ai grandi dans les années 90 et j’étais dejà ado dans les années 2000. J’ai vu et vécu la perte de qualité dans l’industrie du vêtement ainsi que l’arrivée de la fast fashion et plus je vieillis et plus je me rends compte que tout ca a m’aidé a prendre du recul sur cette industrie.
Quand et comment as-tu lancé ta boutique ?
Mon parcours pro a été décisif dans la création de ma boutique. J’ai commencé à travailler dans la grande distribution en 2005 et en 2011 je suis rentré le « secteur de la mode » en tant qu’assistante en production et achats en commençant par une enseigne de fast fashion française puis j’ai continué dans ce secteur jusqu’en 2016.
Je travaillais avec le Bengladesh quand la catastrophe du Rana Plaza s’est produit, j’ai vu mes collègues pester et être super énervées parce que les prod aller être en retard « à cause des grèves au Bengladesh »…. C’était surréaliste de voir une telle déshumanisation. Ça a été un des moments les plus marquants que j’ai pu vivre dans ma vie pro…
Je suis passionnée par la mode et c’est le milieu dans lequel je me suis le plus épanouie d’un point de vue professionnel. Alors en mars 2019 j’ai décidé d’y retourner mais cette avec mes conditions : du vintage, de la qualité, des pièces qui ont de la gueule et autant que possible du made in France et c’était parti pour Aprimorosa Vintage !
Où chines-tu ?
Partout ! Je pars à la chasse au trésors dans les friperies et boutique solidaire de mon quartier, je chine aussi sur internet. J’adore trouver des personnes qui souhaitent revendre les vêtements qui trainent dans leurs placards et prêtes à me raconter leur histoire.
Mais ce que je préfère de loin c’est de me prévoir une journée à chiner avec mes ami.e.s en brocantes, Emmaüs, ressourceries… dès que je pars de Paris quelques jours .
Quelles sont tes inspirations ?
Mes inspirations évoluent énormément selon les trésors que je trouve ! Je laisse les vêtements « me parler » et je me retrouve vite un tas de pièces 80s par exemple. Ça me permet de faire un petit focus sur certaines périodes avec les pièces que j’ai. Puis, quelques semaines plus tard je passe au 70s parce que j’ai trouvé une pièce phare de cette période etc, c’est sans fin et me permet de chiner des pépites qui vont des 60s aux 90s.
Quelle a été ta plus belle trouvaille ?
Impossible d’en choisir une en particulier… Mes trouvailles de grandes maisons comme Guy Laroche, Emmanuelle Khanh, Pierre Balmain ou Pierre Cardin ont une place spéciale dans mon coeur parce que leur construction est absolument folle !!!!
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