Ma mère chinait un peu, notamment des meubles. J’ai donc toujours été dans des brocantes. J’ai développé une passion pour les vides greniers et les ressourceries, dont j’admire le système d’économie sociale, à partir du lycée. Par ailleurs, j’ai toujours préféré les objets qui ont une âme, que ma famille me raconte l’histoire de telle ou telle petite chose qui appartenait à un grand parent ou arrière grand parent (une photo, un beurrier, un vieil harmonica, etc.). J’imaginais alors la vie de l’époque. En fait je crois que j’aime les histoires, et l’idée qu’un objet de seconde main ait une histoire et soit un peu un témoignage de son époque.